En 1998, l’auteur reçoit un appel de son ex-compagnon qui lui annonce son intention de se suicider. De retour chez lui, M. Bianchi découvre le corps et devient un survivant, à savoir un proche de suicidé. Il évoque les mois qui ont suivi, la douleur, la distance à avoir vis-à-vis de l’écriture d’une expérience traumatisante, entre autres. © Electre
« Un récit intime et bouleversant sur ce que signifie rester après le suicide d’un proche. Matteo B. Bianchi met des mots justes sur la douleur, la culpabilité et le silence. Un livre rare, dur mais profondément humain. »
Ingrid, bibliothécaire

À travers le portrait de son père, Jean-Michel Beigbeder, l’écrivain décrit une génération qui s’est construite dans l’après-guerre, prête à embrasser les plaisirs et les errements de la mondialisation. Après une enfance solitaire passée dans un pensionnat militaire catholique, l’homme importe des États-Unis le métier de chasseur de têtes qu’il exerce pendant cinquante ans. © Electre
« Beigbeder à la recherche de ce père absent. Il le raconte avec curiosité, tendresse et désenchantement, entre souvenirs drôles et blessures profondes. Un récit touchant sur la vie secrète et tumultueuse de son paternel. Un Beigbeder sincère, comme j’aime 🙂 »
Ingrid, bibliothécaire

À travers le personnage de Limonov et ses pérégrinations de l’Ukraine à New York en passant par la France, les Balkans et la Russie, ce roman dépeint une fresque du monde contemporain depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’auteur a reçu de nombreux prix. © Electre
« Limonov n’est pas seulement une biographie, c’est aussi un miroir tendu par Carrère à sa propre existence. À travers la figure extérieure et controversée de Limonov, l’auteur trace en filigrane un autoportrait subtil, un cocktail mélangeant fascination, distance et identification. Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est la manière dont il s’interroge implicitement sur ses choix, sa morale, et son rôle d’écrivain. »
Julien, étudiant jobiste à la bibliothèque

Milan, un enfant unique, voit apparaître dans sa vie Claude, un garçon venu du Rwanda. Les deux jeunes gens deviennent de grands amis, jusqu’à ce que ce dernier reparte dans son pays, laissant Milan seul et triste. Plus tard, il se rend au Rwanda pour le retrouver et découvre les secrets de sa famille, l’histoire du pays et le génocide des Tutsis. Prix Renaudot 2024. © Electre
« Un roman intense qui explore avec justesse la transmission entre générations et les blessures laissées par le passé. Une écriture simple et précise. Une lecture qui me marquera durablement. »
Ingrid, bibliothécaire

Jess vit à Venise dans un appartement que Pietro, le fils de madame Barnes, lui prête. Lorsqu’il se décide à vendre, il la met en contact avec Maxence Darsène, un avocat pénaliste réputé dans la région qui habite une petite maison au charme désuet sur l’île de Torcello. Ce dernier emploie la jeune femme à classer ses archives et elle se passionne pour cet homme étrange ainsi que son entourage. © Electre
« Un voyage subtil à Venise, où l’amitié et l’homosexualité se racontent. Une écriture délicate, pleine de justesse et d’émotion. »
Florence, lectrice

En cliquant ICI, retrouvez 70 albums « coups de cœur » proposés par les bénévoles Semeurs d’histoires et notre collègue bibliothécaire Marika. Les albums sélectionnés sont des livres-jeux avec fenêtre à ouvrir, pop-up, etc. Ils régaleront vos tout-petits 🙂

Retrouvez les recommandations des participants au Café littéraire de mars 2025 en cliquant ICI !

Kaboul, 2007. En l’absence de son père, enrôlé dans les forces talibanes, Rahima et ses soeurs n’ont pas le droit de quitter la maison. Suivant la tradition des bacha posh, qui autorise une fille à se travestir en garçon jusqu’à ce qu’elle ait l’âge de se marier, la petite fille devient Rahim. Elle découvre une liberté qui fait naître en elle un désir d’émancipation. © Electre
« Ce roman parle de deux femmes en Afghanistan à deux époques différentes. Le parallèle entre avant et maintenant est très agréable à suivre. »
Florence, lectrice

Suzanne Stone ressemble aux filles trop parfaites des magazines. Elle a tout pour être heureuse, mais elle veut davantage : la célébrité. Quand son époux est retrouvé mort, elle est rapidement suspectée. © Electre
« Ce roman aborde l’ambition sans limite, le culte de l’image et la manipulation. Publié en 1992, il ne tient pas compte d’Internet et des réseaux sociaux, qui ont amplifié ces phénomènes. Le style va droit au but, avec des chapitres courts alternant les points de vue, rendant la lecture dynamique. Les personnages sonnent justes. »
Ingrid, bibliothécaire

Alors que l’Amérique est en proie au chaos, le quartier de First Street, à Charlottesville, est attaqué par de violents suprémacistes blancs. Un petit groupe dirigé par Da’Naisha Love, jeune descendante noire de Thomas Jefferson, fuit et se réfugie à Monticello, la plantation historique de ce dernier. Pendant dix-neuf jours, ils tentent de survivre tandis que le monde brûle. Premier roman. (c) Electre
« Voici un roman percutant sur la lutte contre la haine, le racisme et la résilience face à la colère. Pessimiste mais essentiel, il offre une mise en garde contre les dérives idéologiques. L’autrice excelle dans ce récit dystopique. »
Ingrid, bibliothécaire

Tout semble réussir à Lou, star des réseaux sociaux. Diane, qui la suit et l’observe, rêve elle aussi de devenir une influenceuse reconnue. Une relation complexe se noue entre les deux jeunes femmes, jusqu’à ce qu’un drame survienne. Premier roman. (c) Electre
« Voici un premier roman qui capture bien notre époque et explore les relations humaines à l’ère numérique. Avec une écriture percutante, l’autrice analyse les réseaux sociaux, l’amitié, les drames qui se jouent derrière les écrans, l’impact du virtuel sur nos vies. À mon sens, il ne s’agit pas d’une lecture indispensable mais j’ai aimé entrer dans ce monde Instagram que je connais mal. »
Ingrid, bibliothécaire